C’est une journée pour être gentil, notamment avec les collègues de bureau (quoique, le dimanche…), la famille, les amis et surtout les inconnus. Ou, au moins, pour réfléchir à l’idée de gentillesse. En ce moment ce concept paraît déplacé. A-t-on envie d’être gentil avec les Grecs, les Italiens… ? Pas sûr. Les gentils n’ont pas bonne presse …
C’est un mouvement mondial. Vous trouverez les pays membres et la déclaration de la gentillesse sur le site www.worldkindness.org.sg , (Celui de Singapour, le plus complet de tous ceux qui sont associés au mouvement mondial – en anglais).
L’idée est née au Japon, dans les années 1960, après de violentes altercations entre policiers et étudiants à l’université de Tokyo. Le président de la fac, dans un esprit très « peace and love », a alors suggéré que chacun fasse preuve de petites attentions au quotidien pour que, progressivement, la gentillesse inonde le campus, puis la ville et le pays. Ainsi est né le SMALL KINDNESS MOVEMENT DU JAPON (« Mouvement de la petite gentillesse ») ; puis, en 1997, le WORLD KINDNESS MOVEMENT, « Mouvement mondial de la gentillesse », qui compte plus de trois millions de membres dans une quinzaine de pays, dont l’Australie, le Canada, l’Angleterre, l’Italie, Singapour, la Corée du Sud… Rendre le monde plus gentil, la tâche semblait rude. C’est pourquoi il a été décidé de commencer d’abord par une journée – comme on arrête de fumer. Une journée pour arrêter de fulminer. Et dire bonjour à la dame, sourire à son voisin, offrir des croissants à son prochain. Cette initiative n’a pas encore été tentée en France. À nous de la faire exister.
Share